23.8.10

En fin de compte


La première étape pour réussir son année : trouver un logement. Fort heureusement, par un jeu de relations qui formait une chaîne parfaite, ce côté-là aura été réglé en deux mouvements et trois e-mails.


J'habiterai l'année prochaine au coeur du quartier Vauban, soit d'anciennes casernes militaires reconverties en habitations les plus écologiques possible.
Je possède à quelques pas de chez moi un supermarché Al Natura gigantesque d'une grandeur moyenne en fait. Mes déplacements vont se tourner vers (rayez la mention inutile) : le tramway, le vélo, le pied. Je vais pouvoir dépenser moins de CO² et d'euros (?) sans faire de grands efforts.


Toutefois, question pratique, il fallait bien que la situation se complique à un moment donné. Alors comme l'emplacement du logement, c'était fait, le meilleur moyen pour envenimer les choses était de compliquer la tâche pour payer cet emplacement.
Un compte en banque français dans la zone Schengen ? Que nenni. Ma résidence réclame, par le billet d'internet, un numéro de compte typiquement allemand.
J'ai donc eu l'occasion d'apprendre l'existence de joli terme "Girokonto" (qui me fait immanquablement penser à Damiano Cunego, que les réfractaires au cyclisme m'excuse) pour désigner un compte courant.
A priori, annoncé de cette manière, ce problème n'en est pas un. Je dois bien pouvoir trouver une banque : présente sur les deux territoires, française qui possède un partenaire allemand pour faciliter les démarches, internationale (donc présente sur les deux territoires, mais pas seulement).


Verdict : encore raté. Les banques avec partenaires, ça existe vaguement et ça sert pas à grand chose (en Allemagne). Les banques bi-nationales, inconnues sur internet. La Deutsche Bank ? Investissement seulement pour les Français. HSBC ? Investissement seulement pour les schleus. (je me permet, je suis pas encore parti et faut que j'évacue mon surplus de racisme post-World War). 


Commission d'urgence : il s'agit de faire un aller-retour express pour Fribourg, s'arrêter à la Poste et finir de remplir les formulaires imprimés grâce à Internet.
Une bonne nouvelle dans l'histoire : dans une Poste allemande, les choses semblent soudainement plus simples et soudaines. Après quelques minutes, dispersées sur deux jours, j'ai acquis officiellement ma présence dans les petits papiers de la Postbank.
Autre point non négligeable, Freiburg a commencé à montrer un peu ce qu'elle avait à offrir.
La prochaine étape maintenant est d'éclaircir le mystère de l'enfant-escargot, qui m'évoque certes le Baron Perché, mais celui-ci vit dans le compté d'Ombreuse et non de Brisgau...

Moi et ma vi(ll)e.

Et voici, sous vos yeux endoloris par l'écran d'ordinateur, un fabuleux nouveau Blog. Car encore une fois, le virus me prend.

Cette fois-ci, il revêt en même temps un aspect pratique indéniable. Je vais pouvoir donner des nouvelles à tout le monde, mais plus en "profondeur" que par un petit changement de statut Facebook, excluant par là même ceux qui n'y sont pas et consistant probablement à osciller entre le "a bu une bière", "a mangé une glace" et "a lu le journal".

Grâce à cette adresse, vous -lecteurs- pourrez connaître les résultats du SC Freiburg en 1. Bundesliga (défaite 3-1 contre Sankt Pauli, cela s'annonce comme une année longue et périlleuse excellente !), les dernières expressions allemandes à la mode, les vidéos virales à succès outre-rhin (et si je trouve un équivalent du Double Rainbow en langue de Ballack, je file ici) ... Que sais-je encore ?

Peut-être également que je parlerai de "l'expérience Erasmus", de la ville de Fribourg-en-Brisgau, du reste de l'Allemagne, de Leipzig, de Berlin, de Prague, d'Istanbul... (Que sais-je encore ? bis)

Oui donc, ici, je parlerai de moi et de mes brisgautinations. (Par contre, il n'est pas encore prévu que je change le nom de ce blog, puisque j'en suis très fier.) Un blog personnel, ça va changer. Je vais pouvoir croire que je suis de retour dans le monde merveilleux du collège.

Promis, je posterai également des gifs animés de Fribourg, de son équipe de foot et des chants de supporters. En réalité, je mettais quoi donc sur mon blog de 4ème ? Des bêtises, je veux bien, mais lesquelles ?

La mémoire a ceci de merveilleux que j'ai oublié.