1.2.11

S'attacher

Ca fait longtemps que je n'étais pas venu, tiens, par ici. Hallo zusammen.


Aujourd'hui, le thème sera "Freiburg est une ville attachante". Ma démonstration est absolument infaillible. Ce n'est pas une formule mathématique, ce n'est pas de la géométrie magnifiée (encore que, j'y reviendrai), mais je ne trouve pas d'autres explications.


Pour revenir aux sources, revenons à samedi dernier. Le thème était "allons à Stuttgart voir à quoi ça ressemble", quitte à faire un voyage qui ressemble à une virée dans les profondeurs de la Terra incognita, l'équipement en moins. (Tout de même, les habituels manteaux-bonnets-écharpes, voire gants, étaient présents.)
D'ailleurs, la visite en elle-même était sympathique. Le temps diminuait le plaisir de se promener dans la rue, mais on a tout de même eux le temps d'apercevoir un cheval en métal, une voiture jaune, un ballon rouge, un hibou rose, un logo hippie inversé tournoyant et mille autres choses merveilleuses architecturalement et infantinantes (néologisme, bonjour).

Bien, certes, on a vu tout ça. Cela n'a aucun rapport avec Freiburg jusqu'ici, si ce n'est la concurrence entre les villes du Bade-Wurttemberg. On peut dire, très honnêtement, qu'il fait plus chaud à Freiburg d'ailleurs. Ce n'est pas une vue de l'esprit. Freiburg est d'une certaine manière plus chaleureuse, dans tous les sens du terme (grâce à ses "freiburgerin Huren" dont on se demande encore où elles sont mais on sait qu'elles existent ?).


Alors mon point de départ était Freiburg avec l'adjectif "attachant" qui lui allait bien. Je réitère la proposition encore.
En effet, dès qu'on ose partir un peu plus loin, dans les environs chatoyants de la Forêt Noire ou du Land, il y a une vengeance mystérieuse qui s'impose à nous. On se perd. On prend des détours. On prend notre temps pour retrouver la Hauptbahnhof de Freiburg. On se meurt de quelque chose (du froid, en cas de neige à Titisee ou au Feldberg ; de fatigue, dans le cas de figure de samedi.) au point d'apprécier avec démesure le retour sur "la terre ferme", le lieu où l'on vit, là où apprécie si bien de faire la fête.
Je ne reviendrai pas avec précision sur les "événements" (comme il est coutume de les appeller désormais) de samedi dernier. Non. Cela n'est pas si intéressant d'évoquer Tüttlingen, Immeldingen et la beauté du paysage dans le Schwarzwaldbahn nocture.


Ce qui compte, c'est de dire à quel point Freiburg est un point de repère étrange, au milieu d'un "triangle badois" qui noit un peu celui qui ose s'y aventurer.


Freiburg, port d'attache.
Je ne vois pas d'autres explications.

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