2.6.11

Wir sind eine Gurke, wir sind die Gurke

Il faut bien commencer par là. C'est le sujet sur le feu en ce moment : à Freiburg, on ne mange plus. Les concombres sont contaminés, à moins qu'il ne s'agisse des tomates. Ou de la salade, qui, heureusement, vient de Freiburg-même à la Mensa (pour les non-initiés, l'équivalent du Restau' Universitaire).
Le Parti Pirate, avec gourmandise, recommande chez Twittounet de se contenter de frites et de pizzas. L'Allemagne, ou l'art du régime avant l'été.


Ainsi, plus de repas ou alors la peur au ventre. Que fait-on pendant ce temps-là ? On subit le retour de la pluie. On voit l'ancienne UB (Bibliothèque Universitaire) disparaître petit-à-petit, avec quelques petites épitaphes à sa laideur qui se dévoilent sur l'Internet. On interdit au Pape de venir dans certaines rues. On voit le festival de la pierre se terminer.
Tout cela semble bien morose.


Pourtant, que nenni, Freiburg reste Freiburg.
La preuve, on va encore parfois au StuSieBar (quand le Biergarten du Schloßberg nous snobe), un lieu qui mériterait un article entier pour expliquer son oxymore interne.




PS : j'attends avec impatience une personne courageuse pour écrire une jolie apocoloquintose au peuple allemand.

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